Claude Juliette Fèvre

Bobin, Gaillard et Boissery, Renaud for ever

Leur accom­pa­gne­ment est un lan­gage, le pro­lon­ge­ment de leurs émo­tions, celle de leur enfance à l’écoute de Renaud. On y devine qu’ils s’identifiaient à lui comme tant de gamins de ces années 80 même s’ils n’avaient ni blou­son de cuir, ni moby­lette et peut-être même pas de barres d’immeubles autour. Tout juste un ban­da­na rouge ?

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Virage à droite, un pastiche pour la route

Un pas­tiche, une cari­ca­ture mais car­ré­ment utile et salu­taire ! On applau­dit, oui, aux mots de Manu Galure échap­pé de peu des griffes de la Nou­velle Star : Virage à droite, c’est un pas­tiche cari­ca­tu­ral et poli­tique […] C’est une grosse blague, mais à por­tée sym­bo­lique et politique.
Pas­ti­chez, pas­ti­chez, il en res­te­ra tou­jours quelque chose ! 

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Pic d’Or 2016 – Dis, Émilie Marsh, pourquoi tu chantes ?

Elle doit à la gui­tare élec­trique, décou­verte fin 2013 seule­ment, un nou­veau rap­port à la scène. Tous ceux qui l’ont connue « avant » sou­lignent ce chan­ge­ment radi­cal. C’est avec la gui­tare que naît son enga­ge­ment phy­sique si sin­gu­lier. Elle fait corps avec elle. La gui­tare dicte le mou­ve­ment qui devient une danse très sen­suelle. Un pro­lon­ge­ment d’elle-même qui a même modi­fié sa vie et pas seule­ment en scène… Émi­lie s’interroge volon­tiers sur ce lien. Une défense, une protection ?

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Pic d’Or 2016, Barbara Weldens et sa folie l’emportent

« Les mots, la voix, l’organique vibra­tion » explosent, écla­boussent et le corps exulte. Bar­ba­ra pour­rait sans doute faire siens les mots d’une autre – et quelle autre ! – : « J’étais plu­tôt amar­rée à mon pia­no. Et puis mon corps s’est mis à chan­ter, des cordes vocales aux orteils… » (Bar­ba­ra, Mémoires Inter­rom­pus ). Comme elle, elle refuse l’amour qui enchaîne… C’est aus­si la même déme­sure, la même folie en scène ! 

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Pic d’Or 2016, une journée entière dans les chansons

Une chan­son et c’est tout pour convaincre ! Nous chro­ni­queurs, n’avons pas bou­dé notre plai­sir. On assiste à un cor­tège hété­ro­clite, bigar­ré, réjouis­sant. La chan­son est là, bien vivante et incroya­ble­ment inven­tive. Elle ne révo­lu­tionne pas les thèmes ou si rare­ment, l’amour reste le grand gagnant à ce jeu là ! On se quitte, on s’espère, on se déteste, sur tous les tons, tous les registres.

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