L’enseignement des Lettres et le théâtre

Claude Fèvre (Ⓒ Dominique Decker-Filstroff)

Au début des années 70, je deviens par voca­tion pro­fes­seur de Lettres Clas­siques, après avoir consa­cré ma recherche uni­ver­si­taire à la tra­gé­die d’Euripide.

Je n’ai de cesse d’essayer de trans­mettre ma pas­sion pour le théâtre, cette forme d’écriture si sin­gu­lière. Pour mieux l’appréhender je par­ti­cipe à dif­fé­rents stages pro­fes­sion­nels alliant péda­go­gie et théâtre, puis à des ate­liers, notam­ment auprès de Gil­bert Tiber­ghien et Guy Lenoir (com­pa­gnie Far­tov & Bel­cher) à Bordeaux.

Tout au long de mes années d’enseignement j’invite comé­diens, met­teurs en scène et dra­ma­turges dans mes classes, ins­crit le théâtre contem­po­rain et ses ques­tion­ne­ments dans ma didac­tique, notam­ment grâce au par­te­na­riat avec la Scène Natio­nale de Foix et de l’Ariège.

C’est ain­si que j’en viens à ins­crire l’activité théâ­trale dans ma pra­tique péda­go­gique Une troupe d’une tren­taine de lycéens voit le jour en 1995. Ce sont mes fonc­tions de direc­tion en col­lège qui y mettent fin, à mon grand regret.

La vie associative

En 2002, je me retire de l’Éducation Natio­nale et m’engage aus­si­tôt dans la vie cultu­relle au sein de l’association FESTIV’ART qui sol­li­cite ma collaboration.

J’y exerce pen­dant plus de 10 ans tour à tour les fonc­tions d’organisatrice d’événements, de comé­dienne, lec­trice, clown, conteuse, ani­ma­trice d’ateliers (lec­ture, écri­ture, expres­sion théâ­trale en milieu sco­laire, en MJC).

Festiv’Art, le festival Chanson en Ariège

Pen­dant onze ans, l’organisation esti­vale d’un trem­plin puis d’un fes­ti­val de quatre jours, né à Foix puis trans­plan­té à Lave­la­net (avec le sou­tien de Jean-Pierre Bel qui devien­dra un peu plus tard Pré­sident du Sénat) est le point d’orgue de l’activité cultu­relle de l’association Festiv’Art.

Je m’y consacre sans compter.

Cet évé­ne­ment entiè­re­ment gra­tuit a pour fina­li­té de faire connaître la jeune Chan­son mécon­nue du grand public. Peu à peu, bien que très modes­te­ment sou­te­nu, il gagne une répu­ta­tion de sérieux et de qua­li­té, notam­ment auprès des auteurs com­po­si­teurs inter­prètes qu’il accueille.

Trop fra­gile, il finit par dis­pa­raître dans les méandres d’une poli­tique locale mou­ve­men­tée. Une ten­ta­tive de fes­ti­val iti­né­rant se solde par un échec auprès du public qui ne suit pas cette nou­velle donne.

L’activité journalistique

Il y a des maisons où les chansons aiment entrer (Ⓒ Félix Leclerc)

C’est en paral­lèle avec cette ten­ta­tive de sau­ve­tage que je découvre en jan­vier 2012 la joie de l’écriture de chro­niques de concerts. Je pro­pose ma plume béné­vole à NosEn­chan­teurs, site de Michel Kem­per, membre du comi­té de rédac­tion de la regret­tée revue Chorus.

Je puise dans cette acti­vi­té la satis­fac­tion de mettre en syner­gie ma longue fré­quen­ta­tion des textes lit­té­raires, ma réflexion sur les ques­tions tou­chant à l’écriture, mon goût pour le spec­tacle vivant et enfin mon expé­rience auprès des chanteurs.

En novembre 2015, je choi­sis de créer mon propre blog « Chan­ter c’est lan­cer des balles ». J’emprunte son nom au titre d’une chan­son d’Alain Sou­chon, artiste dont j’apprécie par­ti­cu­liè­re­ment le par­cours que je juge exemplaire.

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