François Dorembus

Commando Nougaro, à l’assaut d’un mythe

Il faut en vou­loir, à Tou­louse plus qu’ailleurs, pour pré­tendre appor­ter de nou­velles cou­leurs à cette œuvre-là. Autant se pla­cer sous la pro­tec­tion du grand artiste : « Allez, notre ange, fais-moi signe ! » C’est sur cette prière au mécréant que le quar­tet se lance à l’assaut du mythe dans une incroyable inven­ti­vi­té dont les mots ont du mal à rendre compte. On se sent sou­le­vé, empor­té dans leur capa­ci­té à tout démon­ter (impos­sible de recon­naître le mor­ceau à ses pre­mières mesures), à tout recréer.

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Qué Nervious ! Quand la chanson fait son cirque

Mais que vient faire la chan­son ce soir-là et, qui plus est, pour ouvrir un fes­ti­val de Cirque ? J’en suis là de mes inter­ro­ga­tions quand com­mence le spec­tacle auquel la pro­duc­tion m’a gen­ti­ment invi­tée. Nous nous sommes déjà croi­sés au B.I.S à Nantes l’an pas­sé. Nous y avions par­lé de Pul­ci­nel­la, d’Hervé Suhu­biette dans leur re-créa­tion de Claude Nou­ga­ro, d’Imbert Imbert ou d’Éric Lareine. Ima­gi­nez la scène, disons la piste : deux ronds de lumière, à cour et à jardin…

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