[Extrait]
Ça commence comme une boutade et pourtant… ! La terre où nous sommes vient d’être victime d’un trop plein de pluies et par endroits les vastes étendues de la champagne « pouilleuse » se sont métamorphosées en rizières. Poète de son époque Thomas Pitiot use de la métaphore et, ma foi, c’est efficace ; oui, Thomas comme tous les poètes aux semelles de vent, nous insufflent ce qu’il nous manque d’oxygène pour survivre aux temps mauvais. Avouons qu’il en faut des artistes comme lui dans notre Occident en souffrance ce qu’il clame dès la première chanson, comme un leitmotiv, un slogan. Peut-on rêver meilleur programme ici et maintenant au festival Bernard Dimey ?