Cyril Romoli (© Festiv’Art)
[Extrait]
Est-ce pour faire un clin d’œil à son amie Jeanne Plante que Cyril apparaît ce 16 août, en veste de velours (Jeanne chante Allez viens /Mon bel amant d’un soir /Me dire je t’aime /En costume de velours) ? Nous ne le saurons pas mais comme c’est bon cette pincée d’élégance pour notre rendez-vous ! C’est avec beaucoup de légèreté que Cyril s’installe au piano, usant immédiatement de l’autodérision en feignant de se regarder dans un miroir : « Je comprends pourquoi elles sont toutes folles de moi… ». Tout au long de son concert, il joue de toutes les ressources de son visage dans de franches grimaces. Clown au cœur gros comme ça, Cyril ? Un peu, beaucoup sans doute, lui qui, le plus clair de son temps d’artiste, arpente les scènes de théâtre. Comédien ? C’est indéniable et même rivé ainsi à son piano il parvient à nous en montrer bien des facettes. Parfois même on hésite, on ne sait plus très bien s’il joue ou dit « vrai »… comme lorsqu’à plusieurs reprises il perd le texte de sa chanson.