Le B.I.S. 2014 (© droits réservés)
[Extrait]
Tout comme moi, sans doute, vous avez entendu les chiffres exorbitants (chiffre d’affaires direct des ICC, soit Industries Culturelles et Créatives = 61,4 milliards d’euros !) mesurant le poids économique de la culture en France qui passe ainsi devant l’automobile et les industries du luxe. En arrivant à Nantes, je vous avoue que j’avais dans un coin de ma tête cette étude publiée récemment. Il va de soi qu’elle a été tempérée, discutée et que je ne me risquerais pas à ajouter mon grain de sel.
Mais quand on arrive aux B.I.S, « l’événement des professionnels et des acteurs culturels », dès que l’on franchit le « Magic Mirror » qui vous accueille et que l’on arbore son badge, on se confronte immédiatement à cette notion économique, à ce marché que Dimoné nommera, en scène, « la foire aux maquignons dont nous sommes les bestiaux ». Je vous laisse apprécier l’image un soupçon provocatrice ! Mais vu du haut des escalators, rien ne différencie ce salon des autres secteurs économiques. C’est une évidence !