[Extrait]
Le Bijou, jeudi 27 mars 2014
[…] Avec Moran, il ne fait aucun doute que l’on est en terre familière pour peu que la fréquentation des poètes d’hier et d’aujourd’hui nous ait laissé au cœur son poudroiement incandescent. On aime ses mots qui heurtent, bousculent, caressent et susurrent le doute et le désir, la peur et l’amour. On aime retrouver les frissons sur la peau à leur envolée lyrique.
Depuis que cet auteur a trouvé la barque des mélodies pour porter haut ses vers – rencontre assez tardive, à plus de trente ans – depuis que son visage nous est apparu en 2007 sur les affiches des Déferlantes francophones de Capbreton où il remporta le Tremplin Découvertes, la venue en France de ce Québécois ne passe pas inaperçue. Et pourtant, soulignons que c’est une première fois à Toulouse.