Claude Juliette Fèvre

Jean-Guy Deraspe, chanson remède à la morosité

Plai­sant, revi­go­rant pré­am­bule à L’Aut’Bord, la tra­ver­sée que nous offrent ensuite Jean-Guy Deraspe et son vio­lo­niste Raphaël Maillet. « Quand on vient du Qué­bec, on cherche ses racines »… et Jean-Guy de tendre ain­si une pas­se­relle tout au long du concert entre nos conti­nents, entre nos His­toires, avec pour trait d’union notre langue. C’est un voyage sans aucun doute, dans leurs hivers et leurs brû­lants étés, dans leurs pay­sages, mais aus­si dans sa propre histoire. 

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Jacques Higelin, ça fait du bien !

Il offre ain­si au fil des chan­sons anciennes, celles que le public entonne avec lui (Paris New-York, Je suis un grain de pous­sière…), des nou­velles aus­si, son Beau repaire, un bou­le­ver­sant hymne à la vie, à ses ren­contres, à cette suc­ces­sion de bons moments dont il faut se nour­rir. « C’est ça qui est impor­tant dans la vie, nous dit-il, cette suc­ces­sion de bons moments, des brus­que­ries, des apaisements… »

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Juliette nous fait son show !

Elle a vrai­ment tout de la star, cette Juliette qui déboule sur scène, sous l’ovation d’un public tou­lou­sain conquis, dans un spec­tacle tiré au cor­deau comme elle les affec­tionne. On devine la recherche d’une pré­ci­sion de métro­nome dans la mise en scène – et ce jusqu’au salut final – entre théâtre et chan­son. Autour d’elle, ses six musi­ciens (et ses tech­ni­ciens !) qu’elle méta­mor­phose en per­son­nages, au gré de sa fan­tai­sie débridée. 

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Valérian Renault, le rire jaune d’un « poète maudit »

Avec sa gui­tare élec­trique pour seule com­pagne de tra­ver­sée, Valé­rian Renault a pris le par­ti de la soli­tude en scène, lui qui connut six hommes pour équi­page (faut-il le rap­pe­ler, il s‘agit des Ven­deurs d’enclume). Voi­là une année et quelque qua­rante concerts qu’il se voue à cette vol­tige sans filet. Quand il entre en scène, il affiche le corps et les traits du timide, du mal­adroit, du pau­mé, du « gars qu’a mal tour­né », qui a l’idée sau­gre­nue de vou­loir chan­ter des chansons…

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Toulouse Con Tour, la belle chanson popu

« Jacques Audi­ber­ti, dites-moi que faire /​Pour que le maçon chante ma chan­son » aurait chan­té Claude Nou­ga­ro, leur « boss à tous »… oui, c’est bien là le vrai défi de la chan­son ! Cette chan­son qui court dans les rues et s’attache mal­gré nous à nos mémoires. Le concert d’hier au soir qui réunis­sait Magyd Cher­fi, Art Men­go et Yvan Cujious pour un joyeux mélange de leurs uni­vers, a rem­por­té la mise. Le public d’Odyssud, plein à cra­quer, leur a fait une ova­tion comme ce fut le cas lors leurs pré­cé­dentes dates.

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