Jean-Guy Deraspe (© droits réservés)

Jean-Guy Deraspe (© droits réservés)

[Extrait]

Asso­cia­tion Chant Domi­cile Fixe, Dalou (Ariège) same­di 15 février 2014

Plai­sant, revi­go­rant pré­am­bule à L’Aut’Bord, la tra­ver­sée que nous offrent ensuite Jean-Guy Deraspe et son vio­lo­niste Raphaël Maillet. « Quand on vient du Qué­bec, on cherche ses racines »… et Jean-Guy de tendre ain­si une pas­se­relle tout au long du concert entre nos conti­nents, entre nos His­toires, avec pour trait d’union notre langue. C’est un voyage sans aucun doute, dans leurs hivers et leurs brû­lants étés, dans leurs pay­sages, mais aus­si dans sa propre his­toire. À elle seule, c’est un voyage, un dépay­se­ment : une modeste cabane, dix enfants, une mère, figure tuté­laire, un père qui fait vivre tout ce mond’là avec à peine plus de 100 euros par mois… cer­tains diront que cette chan­son-là véhi­cule une vision nos­tal­gique et désuète de cette terre où cer­tains de nos ancêtres sont allés s’échouer, pas tou­jours de leur plein gré. Hé bien, j’avoue avoir pris un vif plai­sir à frap­per des mains, taper du pied aux accents du vio­lon, du vio­lo­neux, de cette musique « trad » qui parle à cha­cun de nous, en emprun­tant aux accents celtes, tzi­ganes, orien­taux. Il man­quait au vio­lo­neux le petit cha­peau noir et la fleur à la veste pour qu’on lui crie : « Mon­sieur Poin­tu, s’il vous plaît ! ».

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Quelques liens -

Jean-Guy Deraspe | Yan­nick Le Nagard