Claude Juliette Fèvre

16e Détours de Chant, « les carcans vont sauter » !

L’association qui pré­side à la des­ti­née de ce fes­ti­val, ses prin­ci­paux acteurs, ne font déci­dé­ment rien comme tout le monde. Quand cer­tains cherchent à tout prix à dépla­cer des foules, de pré­fé­rence en été, en essayant d’attirer les grosses poin­tures des musiques actuelles – au risque de tout perdre- ils conti­nuent obs­ti­né­ment à pri­vi­lé­gier l’éclectisme, les ren­dez-vous par­fois très inti­mistes au plein cœur de l’hiver. Ils misent avant tout sur les qua­li­tés d’un public curieux, intel­li­gent et sen­sible qui prend le risque de se lais­ser surprendre.

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Chansons à la cheminée, « Ce n’est pas du spectacle »…

Pas de sou­ci d’exhibition, pas de pro­mo­tion d’un concert, d’un album… pas de sono­ri­sa­tion ni de lumières. Pas de tra­la­la ni de fla-flas ! Un ren­dez-vous sans façon au coin d’une che­mi­née de briques rouges – du moins ce qu’il en reste – au bar de la Cave Poé­sie à Tou­louse. On y vient pour se délec­ter d’un réper­toire imprévisible.

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Stef ! Chansons féminines mais pas que…

C’est avec son com­plice (dans Virage à droite aus­si) son « ami du fond du cœur », Nico­las Bac­chus, qu’elle entonne un duo propre à faire sor­tir à nou­veau dans la rue la manif contre le mariage pour tous. J’aime les hommes une réplique à J’aime les filles de Jacques Dutronc. Mais gageons que « la mani­fes­ta­tion pour tous » pour­rait aus­si se for­mer pour Petite messe signée Manu Galure… 

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Chantons sous les toits 2017 : Entendez-les dans nos campagnes !

D’ailleurs, on se dit que si chaque dépar­te­ment avait une asso­cia­tion comme L’Oiseau lyre, orga­ni­sa­trice de concerts chez soi ou chez son voi­sin, res­pec­tueuse des artistes, leur offrant un accueil digne de ce nom (cachet, héber­ge­ment, sono­ri­sa­tion) on résou­drait en grande part la ques­tion de la dif­fu­sion. C’est pour­tant simple ! Enfin, simple… 

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Manu Galure, Imbert Imbert & Léo, C’est extra

Saluons d’abord la ren­contre de ces deux artistes. C’est une bien belle idée. Ils n’avaient jamais tra­vaillé ensemble. Les voi­ci liés par la visite d’une œuvre immense et dif­fi­cile. C’est avec leur uni­vers que cha­cun leur tour ils entre­ront dans celui de Léo Fer­ré. On recon­naî­tra en effet cha­cun dans leur choix.

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