[Extrait]
L’album que j’ai dans les mains est d’une sobriété qui nous parle de l’interprète. Simplicité, discrétion. Plaquette blanche avec le titre en son centre, discrètement souligné de volutes grises et noires. Dominique Babilotte offre là un hommage digne et d’une remarquable efficacité sous la direction artistique du contrebassiste Xavier Lugué. Les chansons ont un habillage jazzy, piano, contrebasse, saxophone, qu’aurait aimé, à n’en pas douter, Serge Reggiani disparu, comme Nougaro, en 2004. Dominique a mis sa voix à son service et l’on devine à l’entendre les heures d’écoute pour lui rester fidèle, tout en offrant sa propre couleur.