Valérian Renault (© Marylène Eytier)
[Extrait]
Festival Détours de Chant, Le Bijou, mercredi 5 février
Avec sa guitare électrique pour seule compagne de traversée, Valérian Renault a pris le parti de la solitude en scène, lui qui connut six hommes pour équipage (faut-il le rappeler, il s‘agit des Vendeurs d’enclume). Voilà une année et quelque quarante concerts qu’il se voue à cette voltige sans filet. Quand il entre en scène, il affiche le corps et les traits du timide, du maladroit, du paumé, du « gars qu’a mal tourné », qui a l’idée saugrenue de vouloir chanter des chansons… et, annonce-t-il, pas des « rigolotes » ! Il gardera ce personnage peu ou prou déglingué jusqu’à la dernière.
Il tend au spectateur cette planche de salut du rire, du second degré, rappelant au passage qu’il faut veiller à ne pas prendre pour argent comptant ce qu’il chante. […]