Hervé Suhubiette en quintet, un furieux appétit de chanter

Aujourd’hui, le spec­ta­teur est un pri­vi­lé­gié. On lui offre non seule­ment des chan­sons, celles d’Hervé, des anciennes et des nou­velles, des reprises, le tout dans une sai­sis­sante har­mo­nie de ton, mais encore des arran­ge­ments, des har­mo­nies comme on en savoure sur les enre­gis­tre­ments en stu­dio. Le dia­logue des deux vio­lon­celles, les cuivres, le pia­no et le cla­vier, la bat­te­rie, les per­cus­sions, nous pro­mènent tan­tôt dans l’intimité de la musique de chambre, tan­tôt dans le jazz, ou bien dans les musiques du monde…

En savoir plus

Olivier L’Hôte, la revanche du funambule

C’est avec cette belle image du funam­bule, de l’artiste accro­ché à la lune par un fil que s’ouvre le set d’Olivier L’Hôte et de son com­plice musi­cien Raphaël Che­trit. La deuxième chan­son, Fan­tas­tique et mono­tone, nous met aus­si en joie et ins­talle un uni­vers cha­leu­reux. Com­men­çons par dire que c’est là un authen­tique duo, plein de charme et d’efficacité. L’accompagnateur chante aus­si et signe les arran­ge­ments de l’album où les cordes ont une place de choix.

En savoir plus

Alexis HK, Georges et lui

Le spec­tacle est accom­pa­gné par Alexis lui-même, très chic, très classe dans son cos­tume de velours noir, Simon Bary à la contre­basse et Loïc Moli­ne­ri à la gui­tare, tous deux dis­crets et en même temps d’une effi­ca­ci­té redou­table (par­fois l’attention se laisse dérou­ter du texte pour savou­rer l’accompagnement). Il alterne mono­logue et chan­sons, une bonne quin­zaine, des irré­vé­ren­cieuses, des polis­sonnes principalement.

En savoir plus

Rue de la muette, chansons haut de gamme

Rue de la Muette, c’est quinze ans de tour­nées, cinq albums, tant et tant de scènes, plus de mille. On espère que ces chan­sons d’Ombres Chi­noises, écrites, com­po­sées à quatre pen­dant quatre mois en Dor­dogne, iront loin, à la ren­contre de mil­liers de regards et de cœurs, por­tées par les musi­ciens, sur­tout par la voix et le corps de l’homme qui danse : Patrick Ochs.

En savoir plus

Éric Lareine, sa petite entreprise ne connaît pas la crise

Le duo Badault-Lareine, n’en est pas à son pre­mier exploit. Le pia­niste de free-jazz était déjà mon­té en scène pour accom­pa­gner l’inclassable mais néan­moins rocker, il y a quinze ans, dans un spec­tacle impro­vi­sé, sous le nom de Duo Reflex. Récem­ment, il y a six mois, ils retrouvent leurs échanges dans un album, L’évidence des contrastes, que Valé­rie Lehoux salue par ces qua­li­fi­ca­tifs dans Télé­ra­ma : « Chao­tique. Allu­mé. Imprévisible ».

En savoir plus