Jérémie Bossone bat le rappel du feu

Voi­là donc douze chan­sons où l’on retrouve ces titres qui nous font tou­jours fris­son­ner, orches­trés pour por­ter le texte, le subli­mer. Car Jéré­mie Bos­sone est un auteur, un poète qui consacre d’ailleurs sa pre­mière chan­son à un pay­sage noc­turne et froid, celui d’une nuit sans ins­pi­ra­tion : « Moi qui me pré­tends écri­vain /​Eh bien ce soir je n’ai rien à dire (…) J’entends les étoiles qui causent /​La poé­sie doit me mau­dire ». Il faut une vio­lence très rock pour dire ce mal de vivre, cette des­ti­née, que seule la créa­tion pour­rait affranchir…

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Jour de Fête : et vlan, ça swingue !

Un trio sans pré­ten­tion, comme l’annonce le choix du gra­phisme. Trois sil­houettes sous les lam­pions de la fête, une contre­basse (Fran­çois Sau­mon­neau /​Die­go) une gui­tare (Coren­tin Rotu­reau /​Léon) et la chan­teuse (Émi­lie Drouet /​Gina) avec juste ce qu’il faut de gouaille pour inter­pré­ter ces chan­sons d’autrefois qui méritent qu’on les pro­mène encore dans les rues. Elles ont de quoi nous faire sou­rire, nous atten­drir ces chansons-là. 

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14e Détours de Chant, l’édition de la sérénité

C’est bien sûr l’occasion de rap­pe­ler l’histoire du fes­ti­val, né de l’initiative et de la col­la­bo­ra­tion de Her­vé Suhu­biette et son asso­cia­tion Voix Express, et de Phi­lippe Cou­ret lui-même, alors direc­teur de la Salle Nou­ga­ro. C’est l’occasion aus­si de sou­li­gner l’art dif­fi­cile de bâtir une pro­gram­ma­tion, en conser­vant son iden­ti­té, en misant sur des valeurs sûres sans se défaire de l’objectif décla­ré : faire leur place aux décou­vertes, à l’émergence. Cette édi­tion confir­me­ra donc cette voca­tion si l’on en juge par la pro­gram­ma­tion à la conquête d’un public diversifié.

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Marin, emporté par la houle

C’est fête aujourd’hui au Bijou. La jeune chan­son tou­lou­saine est réunie pour applau­dir l’un des siens, le trio Marin. La scène est presque trop petite pour accueillir l’installation : pia­no, vibra­phone, accor­déon, per­cus­sions, contre­basse, pia­no toy… C’est un monde en soi qui vous ouvre grand les portes de l’évasion poé­tique et musi­cale. Ce vibra­phone, ces per­cus­sions, sont à eux seuls des trans­met­teurs de rêves que scande, maî­tresse du tem­po, la noble contre­basse de Yous­sef. Marin assure la mélo­die au pia­no ou à l’accordéon, par­fois au chant seulement.

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Chouf en duo sans façon

Cette fois-ci, Chouf, figure de la chan­son tou­lou­saine dont on vous parle sou­vent, a misé sur le dépouille­ment. Il a même tro­qué sa gui­tare élec­trique rouge qui lui va si bien pour sa gui­tare acous­tique, celle qui l’a accom­pa­gné dans ses débuts. La barbe est fine­ment taillée… oh, direz-vous, détail dont on n’a que faire… pas si sûr ! L’accordéon com­plice de Simon Barbe apporte sa touche nos­tal­gique, ses vrilles jaz­ziques aus­si, sa dis­crète et fami­lière compagnie.

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