Festen’Oc 2013 – Oh pétard qu’il fait beau avec L’Art à Tatouille

Il est pas­sé minuit quand ils prennent place, le bal bat son plein depuis plu­sieurs heures et l’on peut craindre que les corps ne s’essoufflent. Mais non ! Juste le temps pour le tech­ni­cien de régler le son, pour le spec­ta­teur légè­re­ment sur­pris de guet­ter ce que l’on va bien pou­voir dan­ser là-des­sus et l’on voit déjà des dan­seurs repar­tir à l’assaut quand reten­tit le deuxième mor­ceau La Pétanque. Que vou­lez-vous, il existe des mots aux­quels on ne résiste pas ! 

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Dick Annegarn, bébé éléphant égaré

C’est un poète que Le Bijou accueille pour clô­tu­rer sa sai­son : un fou des mots, de la tchatche, du conte, du Verbe. Et si Dick Anne­garn vend à la sor­tie de son concert son livre Paroles, recueil de 180 textes de ses chan­sons, c’est assu­ré­ment un signal appuyé de son enga­ge­ment. En scène, il va même jusqu’à s’interrompre bru­ta­le­ment au milieu d’une chan­son, pour l’un de ses apar­tés, déca­lés, oni­riques par­fois dont le public se régale.

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« Les Fils de Chez ta Mère » font la fête à la chanson

Ren­dons hom­mage à ces cinq-là qui servent ain­si le patri­moine de leurs aînés pour s’en aller ensuite créer leur propre réper­toire, riches de cette mémoire : Daniel Dru (cuivres), Quen­tin Fer­ra­dou (bat­te­rie), Simon Chouf (gui­tare, chant), Florent Gou­rault (chant), Jules Nec­tar (gui­tare, chant) et Lucas Lemauff, le poly-ins­tru­men­tiste de la bande (pia­no, accor­déon, cla­ri­nette, flûte tra­ver­sière et chant)… à qui l’on peut sug­gé­rer de chan­ter plus sou­vent encore !!

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L’enfance d’Annie Butor, c’est un pays plein de chansons

Il fal­lait la dis­tance néces­saire pour écrire ces confi­dences, écrit Annie Butor – long­temps appe­lée Bizy-Fer­ré – ce que Colette aurait pu écrire quand elle se mit à rédi­ger, à plus de cin­quante ans, ses sou­ve­nirs d’enfance sur Sido, sa mère. Il aura fal­lu qua­rante ans pour publier ce récit d’une enfance et d’une ado­les­cence dans le sillage d’un amour fou, celui de sa mère Made­leine et de Léo.

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Fête de l’Huma 31 – Karimouche, qui parle comme elle respire

Elle parle, Cari­ma, elle parle… elle tchatche et c’est ain­si qu’elle s’annonce en scène ! Elle ne manque pas d’autodérision et c’est une bien belle qua­li­té qui lui donne cet air de fille qui ne se la joue pas ! Elle joue de tout, de sa voix dont les modu­la­tions sont sa marque de fabrique, de son corps qui danse, qui n’a rien oublié de ses ori­gines ber­bères, de sa tenue en scène où pointe son vécu dans l’univers du cos­tume, de ses che­veux savam­ment noués au départ pour mieux les lâcher enfin dans une paro­die des chan­teuses américaines.

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