[Extrait]
Roquefeuil (Aude), vendredi 11 avril 2014
Pierrick Vivarès est à l’orée de sa jeune carrière et de sa vie et pourtant quand vous le rencontrez, vous êtes étonné de sa maîtrise et de son regard sur la vie. Les enfants qui l’attendaient dans leur petite école l’avaient-ils pressenti ? Je suis prête à parier que le souvenir de ce 11 avril 2014 ne les quittera pas de longtemps ! Dans ce minuscule village de Roquefeuil – pas même 300 âmes – sur ce plateau de Sault où Festiv’Art avait rêvé renaître, l’école était en effervescence. On attendait Pierrick ! Quand il est arrivé dans la salle de classe où le tableau était couvert de mots et de dessins à son intention, les visages des petites filles se sont empourprés comme devant une star ! La star, ce jour-là c’était lui, ce jeune artiste qu’ils ont peu de chance de voir apparaître dans les émissions consacrées à la Chanson. La magie de la musique a opéré ce jour-là. J’en suis témoin. Enfin, disons-le, ce n’est pas tout à fait de la magie ! Car il a fallu en amont le projet (avorté, hélas) de Festiv’Art, il a fallu notre rencontre dans les rues de Barjac, il a fallu l’écoute bienveillante des professeurs de cette école, il a fallu la mobilisation des parents, il a fallu surtout leur intervenante en musique, violoncelliste de son état, pour que la rencontre s’opère entre Pierrick et ces enfants-là, très loin de Lyon, son lieu de résidence.