Michèle Bernard (© droits réservés)

Michèle Ber­nard (© droits réservés)

[Extrait]

Ren­contre de la Chan­son Fran­co­phone, 24 octobre 2014, salle des fêtes, Prémilhat

Un gros soleil tout rond, tout jaune, avec des yeux et un large sou­rire illu­mine la page blanche. C’est que, ce soir, l’enfance a débou­lé sur la scène, tout habillée de cou­leurs aci­du­lées, cou­leurs sucre d’orge ou rou­dou­dou, de boîtes empi­lées et de toutes petites lampes aux quatre coins, avec le rouge de leur abat-jour. On devine même un nou­nours sage­ment assis dans sa boîte. Les ins­tru­ments veillent en atten­dant que com­mence la fête : côté jar­din, uku­lé­lé, alto, vio­lon, tuba, côté cour gui­tares, au fond la grosse contre­basse et en avant-scène, prin­cier au pied du micro, l’accordéon. Mais pour­quoi donc n’y a‑t-il pas de bam­bins dans la salle, ceux qui « vont devant pour attra­per la vie » ?

Michèle Ber­nard salue le public d’un joyeux « Bon­soir les enfants ! ». Avec la com­pli­ci­té des voix de Michel San­la­ville (gui­tare, contre­basse) et San­drine de Rosa (alto, vio­lon, contre­basse, tuba, per­cus­sions…), elle donne en effet plus que jamais ren­dez-vous à l’enfance, la sienne, celle de Maria Szu­san­na, mais à la nôtre aussi.

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