[Extrait]
Le Bijou, vendredi 14 mars 2014
Difficile vraiment de trouver mot plus juste que le mot joie pour évoquer l’artiste helvète Thierry Romanens. À la première chanson, le regard est happé par le jeu, la danse de ses mains qui pourrait être sa signature si la mandoline dont il joue le plus souvent ne venait nous en priver. Mais on ne saurait le regretter longtemps car le son de cet instrument dialoguant avec celui du piano Fender Rhodes (Alexis Gfeller) n’est pas sans lien avec notre plaisir. Disons tout de suite que la connivence, le partage – on pourrait aller jusqu’à dire la communion – des deux musiciens participe grandement au spectacle. Voilà que la joie nous gagne aussi et l’échange, grandement facilité par le petit lieu où nous sommes, se fera vite sentir, comme en témoigne la participation délicate du public sur une chanson douce, « à susurrer », une chanson sur le désir… « Encore » scandera le public, amusé et sincère !