Annick Cisaruk (© Catherine Cour)
[Extrait]
Et c’est avec Abel Divol, comédien à la chevelure rouge que l’on entre en poésie. Poètes vos papiers ! Lecture, puissante déclamation qui sera suivie d’autres moments semblables où la voix porte loin dans ce ciel constellé d’étoiles les mots de Léo Gare ! Les armes et les mots ça tue pareil ! Le ton est ainsi donné pour que vienne celle qui illuminera cette soirée : Annick Cisaruk. Grande, belle (pas d’autre mot), longue chevelure déployée, silhouette haut perchée sur des escarpins, subtilement accompagnée d’effets d’ombres et de lumières et voix qui joue dans des hauteurs improbables avec l’accordéon de David Venitucci… Le texte de Léo est littéralement sublimé, celui de Quartier Latin, Pour tout bagage on a vingt ans, Avec le Temps… trois autres chansons plus tard dans la soirée, saluées par les ovations du public. Une artiste que l’on aimera revoir, que l’on salue pour ses choix, Camille Claudel internée, puis Barbara et maintenant Léo.