[Extrait]
18 h. Les premiers festivaliers, les fidèles d’entre les fidèles (ne pas hésiter à souligner que ce festival haut-marnais donne à revenir… parfois de très loin) se rassemblent dans le hall du centre culturel. La chanson est là, déjà. Elle est portée par la voix de la délicieuse Martine Scozzesi, accompagnée de deux complices, Samuel Péronnet et Riton Palanque, qui distillent ces airs, décor de nos vies. C’est bien là ce lien invisible qui nous relie tous, cette chanson qui reste rivée à nos mémoires, prête à ressurgir. Le trio ira la promener dans les rues, dans les maisons de retraite, chaque soir, au cours de la troisième mi-temps, marque de fabrique de ce festival.
La première fois que j’ai entendu Martine c’était à Barjac, au coin d’une rue. Une petite fille tournoyait au son de sa musique dans sa robe blanche légère, offrant aux passants un tableau particulièrement doux et charmant. En la retrouvant ici aux premières heures du Festival, j’y lis comme un signe.