Est-ce la formule mathématique de « La Valse à mille temps » de Jacques Brel ? (© Claude Fèvre)
Bigre, en voilà une idée ! Marier les mathématiques et la chanson (!?) donc l’amour du beau texte…
Eh, bien figurez-vous que certains (nombreux !) le font, comme vous l’allez voir sous peu…
C’est la découverte que j’ai faite lors du dernier Festival Bernard-Dimey, 11ème du nom.
J’en suis restée baba, bouche bée, interloquée, perplexe…
Mais comment une telle alchimie peut-elle exister ? Toutes mes valeurs s’effondreraient-elles d’un coup ?
C’est que le prof de lettres que j’étais (et que je reste) garde souvenir de combats fratricides, de luttes intestines, de phrases assassines versées au compte/comte (??) de la fâcheuse et légendaire incompatibilité d’humeur entre les matheux et les littéraires.
Qui n’a pas connu cette mésentente ne connaît rien à la vie des conseils de classe, sensés procéder à l’orientation des jeunes cerveaux.
Bref, je vous laisse à vos souvenirs, à votre histoire personnelle, à vos bulletins trimestriels…
Revenons au festival Bernard-Dimey.
Démonstration : la fameuse rivalité est un leurre, une ineptie !
Voici des noms ! Oui, n’hésitons pas, à nous la délation !
Je vais citer en tête le tout nouveau président de l’association Bernard-Dimey : Yves Amour, non content d’être prof de maths et de sévir en tant que tel, s’offre même le délit d’inspection… Oui, vous avez bien lu !
Le festival a le soutien de la Région Champagne-Ardennes en la personne de Jean-Claude Daniel, président de l’Office régional culturel… lui aussi prof de maths. Et de 2 !
Ce festival est ardemment suivi par le président de « Chants de Gouttières », Fred Castel, lui-même prof de maths, formateur de surcroît auprès des aspirants…
Et pour clore le tout, un homme s’est distingué au cours de cette édition en offrant un texte écrit en hommage à Bernard Dimey. Hé bien, je sais que vous allez douter de ce que j’écris : il est prof de maths ! Nous avons appris qu’il s’agissait de Yves Paquelier, lui-même auteur compositeur interprète… Et de 4 !
E = mc2… Une quantité d’énergie pas possible sur ce festival… Maintenant que j’en connais la source, il me faut recruter pour Festiv’Art. Allez, aujourd’hui c’est décidé, je m’en vais faire la chasse aux profs de maths…