[Extrait]
26 novembre 2014, « Rue Oberkampf », Le Bijou, Toulouse
Élie Guillou c’est ce jeune chanteur qui n’est décidément jamais où on l’attend, ou bien un peu partout. Son imagination débordante, son désir d’aller dénicher le public dans tous les lieux de paroles, le conduisent depuis six mois à ce que nous pourrons ici difficilement caractériser. Ce n’est ni un one man show, ni une série de sketches. C’est une histoire baroque, échevelée, imaginaire et pourtant truffée d’allusions, de références très concrètes à sa vie d’artiste, c’est du rêve et du cauchemar, c’est comique et plus encore, c’est fantastique. Et c’est irrésistible de drôlerie !
On possède une référence de ce genre de spectacle et quelle référence ! Il s‘agit de Philippe Caubère auquel Élie Guillou fait irrésistiblement penser, dans la construction de son histoire comme de son personnage qui monte crescendo en intensité, en démesure. […]
C’est une invitation à rire, de ce rire qui nous délivre de nos peurs, de nos erreurs. C’est une invitation à se réjouir du talent polymorphe d’un jeune artiste qui n’a pas fini de nous surprendre.