L’impromptu enchanteur du duo Soham (© Paul Barbier)

Dali­la Azzouz, du duo Soham (© Paul Barbier)

[Extrait]

Certes, le duo Soham nous conte des his­toires, je dirais plu­tôt qu’il nous trans­porte dans des atmo­sphères, des images, des pay­sages. Sur le tapis volant de la voix de Dali­la, rom­pue aux impro­vi­sa­tions, au jazz, le voyage immo­bile est garan­ti. Mais sa voix et ses volutes qui trans­portent au-delà du réel ne sau­raient suf­fire pour vous dire la magie de l’instant. Il fau­drait vous peindre sa sil­houette fine, légère, féline, sur­mon­tée d’une che­ve­lure brune dont Bau­de­laire eût fait un son­net, sa sen­sua­li­té, ses gestes, sa main gauche, celle qui n’a pas le poing ser­ré, des­si­nant des ara­besques autour du micro. Il va de soi que l’album (le der­nier Abso­luble) ne sau­rait res­ti­tuer la beau­té et la force de cette pré­sence. La voix de Dali­la, entre Bïa et Joan Baez, y paraît presque empri­son­née. J’avoue pour­tant avoir eu un faible en l’écoutant, pour L’Amic Jor­di en cata­lan, et Dame Brune, évo­quant La Lune, de Léo Ferré.

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Le duo Soham