[Extrait]
Musicales de Flamarens, 6 août 2014, dans la cour du château
Un délicieux petit festival de trois jours égrène ses soirées dans la cour d’un château tutélaire. Et la météo de cet été capricieux a bien voulu offrir une accalmie, à croire que les organisateurs ont reçu la bénédiction des dieux de l’Olympe. Profitons de cette chronique pour saluer une équipe dévouée, discrète et efficace ! Chapeau bas !
Introduit par une première partie qui nous a mis d’humeur à la découverte, Jean-Sébastien Bressy, dont les initiales claquent comme une promesse, s’installe au piano. Et c’est aussitôt une envolée de notes dans le ciel clouté d’étoiles. Dans une incroyable cadence où l’on entend par instants Schubert, Beethoven, Mozart, mais aussi des airs jazzy, right time… le talent pianistique de Jean-Sébastien ne paraît pas avoir de limites. Et d’ailleurs, bien des artistes ont fait appel à ce talent-là pour mettre en lumière leur propre répertoire. Faire appel à son accompagnement c’est jouer gagnant ! Pas de doute ce gars-là est tombé sans bruit de la planète piano, cet instrument auquel il dédie l’un de ses plus beaux poèmes. Poèmes ? Oui. Pas d’autre mot pour désigner ses textes. Non content d’être ce pianiste acharné il s’adonne à l’écriture avec un talent qui lui vaudrait des publications. Une écriture classique dans la plus grande tradition de notre poésie.