Corentin Coko à l'accordéon (© Antoine Grasset)

Coren­tin Coko à l’ac­cor­déon (© Antoine Grasset)

[Extrait]

11 sep­tembre 2014, café asso­cia­tif Chez ta Mère, Toulouse

Tout juste trente ans et déjà la moi­tié de sa vie sur les planches ! À par­cou­rir les rubriques de son site, on se demande ce que cette chro­nique pour­ra bien ajou­ter aux concerts de louanges… un dos­sier de presse à en faire pâlir plus d’un, dès la sor­tie de son pre­mier album en 2009.

Il est vrai que l’artiste ne manque ni d’à‑propos, ni d’imagination ni de cou­rage, ni d’ardeur à la tâche ! Que l’on en juge : des chan­sons, en veux-tu, en voi­là, celles des autres, les siennes, et même des inédites ! […]

Les textes des­sinent sous nos yeux les cou­leurs d’un temps de crise, de misère, d’un temps d’entre deux guerres, d’un temps mal fou­tu, mais où l’on aime, on rit, on chante… Car oui, on chante et sur tous les tons comme s’il fal­lait exor­ci­ser la menace. À la façon d’un Jean Anouilh, qui eut 20 ans en ce temps-là, on pour­rait clas­ser ces chan­sons, comme lui le fit pour ses pièces, en chan­sons roses, noires, grin­çantes, brillantes… car la tra­gé­die, le mélo­drame côtoie la farce – égrillarde sou­vent – l’ironie, le comique, le lyrisme et chaque fois Coko inter­prète, joue, comé­dien plus que chanteur.

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