[Extrait]
11 septembre 2014, café associatif Chez ta Mère, Toulouse
Tout juste trente ans et déjà la moitié de sa vie sur les planches ! À parcourir les rubriques de son site, on se demande ce que cette chronique pourra bien ajouter aux concerts de louanges… un dossier de presse à en faire pâlir plus d’un, dès la sortie de son premier album en 2009.
Il est vrai que l’artiste ne manque ni d’à‑propos, ni d’imagination ni de courage, ni d’ardeur à la tâche ! Que l’on en juge : des chansons, en veux-tu, en voilà, celles des autres, les siennes, et même des inédites ! […]
Les textes dessinent sous nos yeux les couleurs d’un temps de crise, de misère, d’un temps d’entre deux guerres, d’un temps mal foutu, mais où l’on aime, on rit, on chante… Car oui, on chante et sur tous les tons comme s’il fallait exorciser la menace. À la façon d’un Jean Anouilh, qui eut 20 ans en ce temps-là, on pourrait classer ces chansons, comme lui le fit pour ses pièces, en chansons roses, noires, grinçantes, brillantes… car la tragédie, le mélodrame côtoie la farce – égrillarde souvent – l’ironie, le comique, le lyrisme et chaque fois Coko interprète, joue, comédien plus que chanteur.