Prix Nougaro - Magyd Cherfi (© droits réservés)

Pochette de l’al­bum de Magyd Cher­fi Pas en vivant avec son chien, illus­trée par Manu Lar­ce­net (© droits réservés)

[Extrait]

La sai­son 2012 nous offre-t-elle un bon cru ? […] Je m’empresse de te dire que dans cette salle plus intime, plus cha­leu­reuse aus­si que le Phare de Tour­ne­feuille des années pré­cé­dentes, l’atmosphère était plu­tôt à la bonne humeur, à la sim­pli­ci­té aus­si grâce au par­rain de cette édi­tion : Magyd Cher­fi, choix que tu as dû appré­cier, Claude. Bel exemple de jar­di­nier, non ? Tan­tôt auteur de chan­sons pour lui en solo ou pour Zeb­da, tan­tôt de nou­velles. Tout au long de la soi­rée, il a par­se­mé la céré­mo­nie de ses anec­dotes per­son­nelles. Magyd enfant des quar­tiers nord de Tou­louse, « mal dans sa peau de fils d’émigré », a choi­si « pour sau­ver sa peau » de « prendre le sty­lo plu­tôt qu’un doli­prane. » Pous­sé par une mère qui menace de le pendre (!) s’il ne réus­sit pas à l’école, il avoue qu’au départ se mettre à écrire a été un cau­che­mar… tant d’outils à acqué­rir ! Mais il répète aus­si que sans une flamme au-dedans de soi, rien n’est possible.

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